Ruelle centrale du quartier

*Peu engageante....
Passants en connaissance de cause sinon....*

*En quête d'un objet qu'il a longtemps cru perdu mais dont il a surpris une conversation écume les échoppes les plus sombres.
Ne prend pas garde au soleil qui se couche.
Continue sa minutieuse recherche*

*Après avoir passé de nombreuses années en exil, rejetée par les siens du fait de sa neutralité lors de la guerre contre l'ascète paranoiaque, a retrouvé son aire de jeu préférée depuis quelques semaines et n'a pas fini de s'étonner du développement plus que positif (bien plus de vie grouillante dans l'allée...) de sa rue.
A rouvert son hôtel particulier (après avoir fait venir le dératiseur et des décorateurs...) mais préfère passer la majeure partie de son temps au domicile du gibier.
A bien changé, s'est endurcie, n'a plus de compassion ni de pitié, la jeunesse a laissé la place au chasseur.*

*Se réveille dans elle ne sait quel lit, celui d'une matronne apparement vu le tas de viande au pied du lit.
Se rendort, le soleil est encore là, pestant contre le printemps et les jours qui vont aller en s'allongeant de plus belle.*

*Bredouille et dépité, retourne chez lui, attendre le retour de sa compagne. *

*Redescend la rue en direction de son domicile.
Est assez troublée de sa rencontre persuadée que son amant aurait disparu, d'une manière ou d'une autre.
Peut-être qu'un petit coup de main au destin....
lui en veut encore malgré les années.
Pénètre dans la maison.*

*sort de chez la victime, désormais à nouveau tout rhabillé*

*descend l'allée, passe devant chez Galatée*

*marque un arrêt*

*sort une plume du parchemin*

*écrit contre un mur :*

Citation :

"Très Cher Gal,

Il faudra juste, un jour, que tu me dises pourquoi tu m'as sauvé, si c'est pour m'en vouloir à mort après.
Je t'embrasse partout où tu veux,
Gordianus"

*pose le parchemin contre la porte, sort sa baguette, en donne un coup au parchemin en murmurant :*

"Collapellisamata"

*seule Galatée pourra l'enlever sans éprouver un fort sentiment de malaise*

*sort de l'Allée, passe dans le Chemin de Traverse*

*Choisit de quitter le pavé pour les toits, comme au temps où... enfin ne préfère pas y penser, a un serrement au ventre.
Disparait dans la nuit*

Crac !

*arrive avec grâce dans la rue, se dirige vers Barjow et Beurk, d'un pAs sûr, son couteau à portée de main tout comme sa baguette.*


........./...........



*Repasse dans l'autre sens, remonte le col de sa cape, l'air est assez frais en ce printemps et l'étroitesse de la rue ne va pas pour arranger les choses.*

*Telle une gargouille, mais en bien plus sexy, telle une succube on va dire....
assise sur une marquise, profite de la nuit et scrute le gibier, à l'abri de ses vêtements sombres et à quelques mètres du sol.
A suffisament mangé mais bon le repérage n'est pas interdit. Aperçoit une silhouette.
Un petit zoom avec sa vue pénétrante. Plus qu'une silhouète de sexe masculin,apeRçoit un fessier, ma foi, oui, un joli fessier, penche légèrement la tête, captivée.
décide de chasser en bonne traqueuse.
Se lève et souplement saute en bas de la marquise, le gibier à de la distance, mais hum, rien qu'à l'odeur musquée, le suivrait sur des kilomètres, se met en route. *

"Crac"

*Super ! encore un dégénéré §

Mémorise l'odeur, tout cela est fort alléchant, la prochaine foi qu'il repasse dans les environs, elle se fera un devoir d'aller se présenter... Les sens en éveil, décide d'aller se calmer par une lecture reposante. Très excitée, repasse sur les toits pour ne pas étriper de joie les rares passants nocturnes.

Ah quel bohneur d'être rentrée ! les affaires reprennent , se lèche les lèvres et fonce chez elle*

*se met bien tout juste pile devant la fenêtre de Galatée*

"Normalement, elle devrait sentir ma presence"

*cherche une jeune fille plutôt avenante et à l'air cruche - plus facile à draguer*

*en repere une, tout à fait le profil*

*s'approche, prend un sourire avenant, tout en prenant garde de ne pas decouvrir ses dents*

"Excusez moi, mademoiselle, je suis perdu.... Je croyais être dans la rue la plus mal famée d'Angleterre, peuplée de brigands et de demons horribles, et je vous ai vue..."

"C'est nul, mais elle a vraiment l'air stupide, plus subtil elle saisirait pas"

*effectivement, le fait est que pendant quelques secondes, la jeune donzelle semble faire un effort surhumain pour saisir le sens profond de ce qu'a dit Gordianus*

*soudain, son visage s'eclaire, on voit briller dans son regard la même lueur d'intelligence que celle du cheval qui vient d'envisager de sauter par dessus la barrière pour parvenir au sac d'avoine.*

*elle rougit donc de manière assez risible*

"Oh ! Monsieur, quel flatteur vous faites !"

"Vous me faites honneur, madame, en pensant que je sois capable de trouver des mots tels qu'ils puissent vous flatter"

*lit dans l'oeil chevalin de son interlocutrice une profonde incomprehension, décide d'expliciter*

"Il est impossible de vous flatter, même les plus grands superlatifs de la beauté ne sauraient vous decrire sans vous faire passer pour cent fois moins belle que vous n'êtes"

"Et les plus grands superlatifs de l'imbecilité pour mille fois moins bête"

*la lobotomisée de naissance comprend le sens de la phrase apres quelques instant d'intense reflexion*

"Ouh ! Ouh ! Ouh ! Grand Fou que vous êtes ! Ca n'est pas très poli d'aborder les gens ainsi dans la rue, mais puisque vous êtes si charmant, je vous pardone !"

"Youpi !"

*normalement, si Galatée a decidé de sortir, elle est derrière lui, il decide donc de s'adosser au mur en face de la porte de cette dernière. Si elle est là, il avisera, sinon, il ramene sa proie chez lui et s'amuse un peu avec avant de la raccompagner chez elle pour y faire ripaille - doute que Tom apprecierait qu'on mange des gens dans son auberge*

*s'adosse contre le mur*

*ouvre la porte alléchée par un encas providentiel.
Tombe sur Gordianus, adossé contre le mur et ledit encas...
Son sentiment euphorique laisse place à une colère qui grandi exponentiellement*

*voit Galatée ouvrir la porte*

"Ah ! Galatée ! Viens, je vais te présenter une charmante personne !"

*jette un coup d'oeil alentour, il n'y a personne, prend sa victime par le bras*

"Que dirais-tu si nous l'invitions à dîner ?"

*s'approche de son ancienne (et future ?) amante, la femme se débat un peu dans son bras, elle semble se douter de quelque chose. L'aspect de Galatée (furax furax, dents decouverte, tout ça, tout ça) n'est peut-être pas étranger à sa lucidité nouvelle*

*Par peur du scandale, se calme quelque peu, en apparence*

"Mais fais donc entrer cette charmante personne. Nous serons mieux à l'intérieur pour faire connaissance."

*S'efface de la porte pour les laisser entrer*

*N'a pas retrouvé l'objet de son enthousiasme du début de nuit...
entre dans une maison semblant vide*



(Suite domicile des victimes)



....../......

*Après une bonne journée de sommeil se rend chez elle*

Crac

*Par Merlin !
a transplané trop bas, doit remonter la rue sur deux cent mètres.
D'un pas sûr, se dirige vers le magasin de son ami Barjow...*

*Descend la rue pour se placer sur la même marquise que l'autre soir, balaye les façades du regard, regard qui se fige.
Ah ben n'aura pas besoin de se placer si haut : le gibier est devant, avec quelques mètres d'avance.
N'a pas envie de le voir disparaître accélère sa marche et l''intercepte, assez brutalement

Alors voilà : le brutal pour Galatée veut dire broyer légèrement la carotide et contraindre en douceur sa victime à lui obéir docilement

Mais cela ne se passe pas comme prévu*

*Presque arrivé à destination, se sent happé, déchiré, bousculé par une chose non identifiable vu l'état déplorable de l'éclairage public de l'allée des embrumes...
Essaie d'attrapper sa baguette d'une main et son poignard de l'autre
Tombe à genoux la gorge exrèmement douloureuse vu que la chose s'y agrippe comme une damnée, et d'une bourade tente de se défaire de l'intrus*

*Secouée en tous sens, pense avoir le dessus quand monsieur "j'aiunbeaufessieretj'aipasintérêtàmesoigner" plie et tombe à terre
Sens un truc extrèmement douloureux lui labourer le dos à plusieurs reprises, de rage donne un coup de poing violent au sorcier, qui semble perdre connaissance.

Sans perdre une minute, déchire sa carotide et le boit.

Par Mephisto ! ce que cela peut faire mal !

Sent un liquide humide couler dans son dos. Reboit, puis stoppe, s'agirait pas de casser son jouet, se calme quelque peu. *

*C'est pas vrai ! bloqué par la fougue de la chose, n'arrive pas à attraper sa baguete, le poignard oui, mais l'animal ou l'être, la chose n'est pas encore qualifiable, semble avoir un cuir résitant ou être immunisé contre la douleur.
Sent une déchirure dans le cou, mince c'est pire que ce qu'il pensait, un vampire,
je vais pas y rester dans ce caniveau par Merlin !
Se secoue, mais rien n'y fait.
finalement si...*

*Mais il va se calmer !
Le plaque encore plus contre le sol, mord la main à l'origine du ruissellement de son dos.

Le reboit encore pour le réduire à peu de chose, lui donne un peu de son propre sang, juste assez pour créer un attachement..

Toi mon gaillard, tu va revenir voir ta bienfaitrice très bientôt...

Relâche la pression et d'un bond est sur le toit voisin.
Examine l'homme toujours à terre, léchant le sang qui coule de son propre dos, et qui a bousillé ses jolis habits.*

*Sent que rien ne va plus, son coeur bat de plus en plus fort pour pomper le peu de sang qu'il lui reste,
est contraint de boire un truc pas du tout attirant, juste bon pour les gobelins et ces créatures : du sang particulièrement désagréable, très fort, limite épicé
Le poids qui l'opprimait a disparu.
Pourquoi ?

Dans un effort pénible, lève la tête mais ne distingue rien dans l'obscurité.

Après dix minutes, se relève tout à fait, s'appuie contre une façade et récupère pour transplaner chez lui, est parcouru de frissons*

*Suit toute la scène avec un vif intérêt,
il est courageux, cela me plaît.
Fatiguée par la lutte, et par les quelques litres de sang perdus, saute en bas du toit et retourne chez elle pour se changer*

Crac

*a réussi à transplaner*

Faites que Flora dorme !

*Goutte tranquillement le longt du trajet, rythme peu soutenu, suçotte un pan de sa chemise, rougie et dégoulinante...

Arrivée chez elle, pénètre dans sa demeure*

Crac !

*Enfin j'y suis arrivé !
les yeux fatigués essaie de se repérer en vain dans la pénombre, n'a pour seul guide qu'un battement de coeur, ô douce musique...
tel un rat de la fable, se laisse guider vers une résidence ancienne, ouvre la porte, rentre comme hypnothisé*