Au chalet gourmand !

A mi-chemin entre ville et campagne en lisière de forêt domaniale, lieu de rendez-vous des gourmets (enfin ceux qui aiment le bien gras et lourd....)

Alentours d'Orléans, forêt domaniale

*Arrive d'un pas lent, n'a pas osé se retourner pour en pas 'mettre la pression' aux malheureuses qui il le sait suivent à distance.
Ouvre la porte gaiment*

Ohé ! bonjour Jeannnot ! je sais qu'il est tôt mais nous avons grand faim !
As-tu de quoi nous mettre l'estomac au travail ?

forêt

*Miranda attend dehors, craignant de plus en plus de voir son tour arriver un peu après le dessert, il est mignon mais ce sont généralement ceux de cette catégorie d'homme qui sont le plus à craindre, d'autant plus qu'il a l'air de se savoir séduisant*



*Gin murmure à sa maman qu'elle a peur, en albanais, et Mira lui répond d'un sourire qui se veut rassurant*

*Tout maculé de tâches, le tablier du tenant des lieux ne fait pas plaisir à voir mais la mine est affable.
Se penche et ne voit rien qu'Adonis !*

Ben mon garçon nous est un seul ?
Où est l'autre ?

*Sourit,
boire à c't'âge...*

*Stupidement se retourne, la porte est close.
Mince !
Va ouvrir doucement et aperçoit le tableau des créatures apeurées.
D'une voix calme*

Entrez, entrez, il fait chaud et les sièges sont moelleux, n'ayez pas peur.

*S'efface à nouveau à l'intérieur*

*Mira a suivi jusqu'ici l'inconnu alors pourquoi ne pas aller plus loin ? Elle n'a plus rien à perdre et peut-être tout à gagner ... Elle fait quelques pas vers le jeune homme, en serrant son bébé encore plus contre elle, sans toutefois franchir réellement le seuil de la porte*

*Un nième sourire plus tard, finit par s'installer non loin de la porte, comme cela la famille en détresse pourra se sauver à loisir.*

*Encore très hésitante, fait les derniers pas qui mènent à la table de l'homme, s'assoit en face de lui, et installe son enfant sur ses genoux, attendant, se triturant les mains sous la table*



*Le bébé babille un peu en sentant l'odeur de nourriture*

*Nourriture qui ne manque pas d'arriver, posée sur la table par l'aubergiste, souriant à son tour, mais les yeux un peu inquiets devant l'état de faiblesse où se trouve la femme.

Adonis donne l'exemple et mange avec appétit, invitant l'inconue à faire également, a même pensé à réclamer du lait pour l'enfant.*

*Gin regarde avec envie le plat et y plonge ses mains avant que sa mère n'ait pu réagir*

*En albanais, donc*

"Gin, arrête, pas bien devant des gens"

*Elle regarde confuse leur hôte et entreprend de sécher les mains de Gin avec un pan de son vêtement - il ne s'agirait pas de salir les belles serviettes ^^ - puis elle prend une fourchette et la regarde sous tous les angles, cela fait si longtemps qu'elle n'en a plus utilisé ! Elle la serre et écrase lentement les féculents avant de donner la bouillie à son bébé qui mange tout en éclaboussant la table de ses mains trempant à nouveau de la sauce. Miranda paraît encore plus exaspérée et comprime un peu sa fille contre elle, comme une punition, elle ne doit plus parler : chez les moldus, les filles venant de l'Est sont encore plus maltraitées que les autres*

*Observe la scène assez perturbé.
Verse du lait à l'enfant et lui tend une serviette, toujours souriant.
N'ose trop avancer la main d'ici qu'elle se sauve.
Coupe la viande dans l'assiette de la jeune femme et avec force démonstration lui signifie qu'il faut, qu'elle aussi, mange*

*Elle refuse toujours de manger, ne lève à aucun moment les yeux vers l'homme, même quand il lui coupe sa viande et enfourne les féculents dans la bouche de Gin entre deux cuillérées de lait, ses gestes étant toujours tremblants : elle a pu commettre un impair à tout moment, lui attendre son heure; ou bien elle pourrait n'importe quand faire une erreur fatale*

*Commence à ne plus savoir trop quoi faire. Attendu qu'il est dans un chalet sorcier ^^ décide d'utiliser l'humour.
Sort sa baguette et fait s'animer les petits bouts de viande des assiettes...
une petite bouche
et
se placent à hauteur de celles des humains*

Mangez moi mangez moi mangez moi ^^

*Sourit et hop avale un morceau, en envoie un près de la jeune femme*

*Ayant été sorcière un temps donné, Miranda comprend à qui elle a affaire et recule sa chaise lorsque le morceau de viande vient au niveau de sa bouche, toujours en tenant son enfant (elle a décidément peur de la perdre plus que sa propre vie !) tout contre elle*

repulsio

*Réflexe, n'a plus de baguette*

*Gin, elle, sautille sur les genoux de sa mère, trouvant l'inconnu fort amusant et rit du ballet des morceaux de viande*

*Bon au moins elle est aussi sorcière...*


Madame, je vous assure que mes intentions sont honorables et pacifiques, je vous en conjure mangez s'il vous plait.
Pour votre petite, vous en tenez pas à mourir d'épuisement, qui s'occuperait d'elle ?

*Miranda ne comprend rien au français. Elle ne fait plus que trembler sur sa chaise, en empêchant à sa fille de descendre de la chaise, comme elle semble tant le souhaiter*

*La voit reculer, effrayée.

Au bord du suicide (lui) , tente son va tout

Mime le fait de manger sinon malade et par suite couic

ce qui donne miam miam,
ah ah .. si pas miam miam,
couic
et ouin ouin bébé seul...

Si elle ne se rend pas lui lancera un impero !

Repousse l'assiette après avoir fini de faire jouer la nourriture*

*Miranda tend timidement la main vers l'assiette et son contenu avant d'y goûter, de trouver cela fort plaisant et de planquer ses canines dans la viande, donnant de temps à autre un morceau à Gin, tant pis pour la bienséance qu'elle tentait vainement de faire comprendre à sa fillette quelques minutes plus tôt*

*Assiste soulagé au repas de la jeune femme, n'aurait pas aimé utiliser un impero,
n'en a jamais réussi aucun...
s'il l'avait blessée....

mange à son tour, prenant garde à ce que ses invitées ne s'étouffent pas
a du mal à savoir de quel pays elles proviennent*

*Toujours à un mètre de la table, Miranda et Gin continuent de manger avec avidité. L'enfant tient l'assiette dans laquelle sa mère lui dépose les meilleurs morceaux (les meilleurs du succulent repas !), mangeant avec les mains - couverts étant restés sur la table - et à pleine dents maintenant. Miranda en oublirait presque l'invité si elle ne sentait la confortable chaise et son moelleux dossier (même de la paille serrait le paradis pour elle)*

*Sourit et commande des fruits, afin de donner plus de vitamines à ses hôtes*

*Nom d'un Grant ! On lui offre vraiment un repas complet ? Quelle est l'arnaque ? Miranda termine de saucer l'assiette et n'y laisse pas une seule goutte de sauce. Repue (a quand même angé les meilleurs mroceaux), Gin s'endort contre sa mère qui d'une main la maintient contre elle, tandis qu'elle se lève et d'un signe de tête refuse aimablement le dessert, elles ont vraiment abusées, et comme des malpropres impolies de plus ! Elle prend un serviette - très belle, très douce aussi - essuie ce qu'elle peut de son enfant endormie contre son épaule, et ses propres mains et rapproche la chaise de la tablée, en demeurant debout derrière le dossier*

Après avoir servi le plat de résistance, s'est placé en retrait et a assisté à tout, pitreries d'Adonis incluses.
Vu le langage employé par la pauvrette, essaye d'aider le garçon qui semble perdu, apporte les fruits et patiente remarquant que cette générosité semble perturber l'étrangère.*

Essaie de communiquer et écrit maladroitement en cyrillique sur un morceau de papier :

sur le papier il y a écrit:

Tout va bien, ce garçon est très correct, n'ayez pas peur, mangez*

*Ne peut pas communiquer, a bu mais est bloquée pour s'adresser à celui qui est toujours un inconnu pour elle*

*Comprend le sens général, a fait un bourde pour qu'on lui écrive en russe, donc que l'on sache qu'elle vient de l'est*

*Accepte un fruit, une pomme, pas plus*

*Ne peut pas fuir indéfiniment, surtout que la France était sa destination première*

*De plus, s'il ne lui veut aucun mal ...*

*Croque dans une pomme*



*Après un temps, elle murmure en russe, un*

"merci inféiniment, je suis votre obligée"

*Accompagné d'une révérence ... Ou ce qu devrait en être une : Mira prend un pan de sa tunique de la main qui tient le quignon de pomme, maintenant fermemant son bébé contre son épaule, et s'abaisse comme pour une révérence*

*Est terrassé par tant de détresse, voudrait sincèrement l'aider.
Attrappe l'aubergiste, et lui demande de l'aider à se faire comprendre.*

Je voudrais lui proposer un abri où elle sera seule pas en ma compagnie. Enfin où elle ne craindra rien.

*Regard convaincu*