Pavillon Almageste

C'est un petit pavillon très discret, mais d'allure 'chic'. Pas de sonnerie, mais un petit écriteau mentionne :

Citation :

Pâris Almageste, expert juriste au Ministère de la Magie
Frappez avant d'entrer

Pour l'intérieur, c'est assez simple, et très sobre. Pas d'elfe de maison pour entretenir, ici, c'est bibi qui fais et toujours nickel !

Ministère de la magie britannique, bureau juridique

*débarque par la cheminée, jette un coup d'oeil circulaire. Décide d'aller préparer la venue de son invitée : petits fours et autres boissons rafraîchissantes... Mais que des bouteilles closes, il ne s'agit pas de la faire douter sur ma volonté d'empoisonner, elle ne doit rien craindre ici... Penser d'ailleurs à lui tourner le dos régulièrement comme marque de ma confiance*

*Quand tout est près s'installe dans son fauteuil préféré, face à la cheminée*

Planque dans la Gazette du Sorcier

*Tourne au coin de la rue, le col du manteau relevé, comme d'habitude. Elle est apparue dans une cheminée publique à une bonne dizaine de minutes de marche à pied mais au moins cela lui a laissé le temps de repérer la baraque. En a fait deux fois le tour en fait, pour s'assurer de l'absence de forces de l'ordre ou de garous.

Quitte le trottoir et s'engage dans l'allée, en vérifiant qu'elle a toujours des baguettes infernos à portée de main. Pas question de se faire prendre sans faire subir quelques avanies aux atremages si atremages il y a.

Frappe donc, en se demandant comment il pourra la convaincre de son honneteté, et surtout ce qu'il lui veut.*

*est surpris par le choc à la porte parce qu'il s'était assoupi*

*se relève et décide d'aller à la rencontre de son invité*

*Est-ce bien elle ?.. Projète son esprit, mais les défenses son solide...*

*Il lance à travers la porte :*

Il est très tard... Qui vous mandate ?

*Lui accorde cela, il est méfiant. Pas vigilant mais méfiant. Et... sent une intrusion... légilimens... Et s'il n'est pas du bon coté il va le regretter.

Marmonne la réponse donc, que de toutes façons il pourrait la piocher dans son cerveau*

-Fiat Magice! Et arrêtez de fouiner!

*ouvre la porte doucement*

Excusez-moi Madame, mais vous savez comme moi qu'il faut être méfiant en ce moment... Entrez vite...

*la fait entrer, jette un coup d'oeil par la porte et la referme aussi tôt*

Installez-vous prenez vos aises, mangez, buvez, si vous avez faim ou soif... Je ne voudrais pas que nous restions trop longtemps ensemble, aucun lieu n'est sûr par les temps qui courent...

*s'installe lui-même et prend un verre et une bouteille de cidre pour donner l'exemple*

Notre mandateur m'a dit que vous pourriez m'aider à agir pour notre peuple parce que vous déteniez les adresses de nombreux sorciers du Royaume-Uni. Reste à savoir maintenant dans quelle mesure vous êtes prête à me faire confiance..

*s'est relevé en parlant et lui tourne maintenant allègrement le dos en évitant tout contact de Légilimencie qui pourrait la déstabiliser ou la faire doûter. Garde tout de même un oeil sur elle grâce à un cuivre parfaitement lustré sur le rebord de la cheminée*

*Entre donc, et s'asseoit, reste le dos droit sur le fauteuil en observant scrupuleusement la pièce. Ne touche à rien parce qu'elle n'a pas faim ni soif, ni envie de perdre son temps...*

-C'est très simple. Pour l'instant je ne vous fait PAS confiance. Il va falloir que vous me disiez ce que vous comptez faire et ce que vous voulez. Et me donner une bonne raison. Très bonne raison.

*Le regarde droit dans les yeux grace au reflet dans le cuivre. A été auror, et douée. Il y a semble t il des siècles de ça mais ce n'est pas une truffe non plus...*

-Alors cessons de tourner autour du pot et parlons franchement.

*Lui montre le siège en face d'elle.*

*refuse tout simplement de s'asseoir, il s'agit de lui montrer qu'il sait avoir de l'autorité quand il le faut.. On ne dirige pas une résistance comme une cour de maternelle (encore que... )*

Il s'agit de monter une résistance contre Monsieur Malfoy et son cartel dirigeant... dans l'immédiat nous ne pouvons pas agir bien sûr. Il faut d'abord que nous réunissions un maximum de monde acquis à notre cause - et dans ce domaine, notre mandateur et son homologue français m'ont dit que vous pouviez m'aider - et trouver un lieu de réunion qui puisse servir de QG et qui pourrait vous abriter pour un temps...

*Rire sans joie*

-Monter une résistance? Vous vous rendez compte du danger que cela peut représenter pour les personnes que vous contacterez, ainsi que leur famille et leurs amis? Vous savez ce qu'ils vous feront s'ils vous mettent la main dessus?

*Le regarde fixement*

-Vous êtes vraiment prêt à voir mourir vos proches? A faire se sacrifier des personnes que vous n'avez encore jamais vues?

*décidant de prendre le dessus de la conversation, la coupe violemment. Non mais qu'est ce qui lui prend ?!*

- J'espère que vous plaisantez n'est-ce pas ?! Que nous agissions ou non le pouvoir illégitime finira par écraser tout le monde... Ce n'est pas un sacrifice, c'est une nécessité. Et je ne forcerai jamais personne à mettre sa vie en danger ! Ce serait agir comme... *avec dédain*...comme eux !

*se laisse tomber dans son fauteuil soudain un peu désepéré*

- Excusez-moi... Je ne veux pas vous forcer, je comprendrais que vous refusiez... Je sais ce qui vous dérange et je comprends votre resentiment, mais je préfèrerais me détruire que de rester les bras croisés à attendre que ça passe... si ça passe un jour...

*L'observe attentivement. Il a l'air vraiment honnête.*

-Ce qui me dérange vraiment ce sont les inconscients qui s'engagent tête baissée dans des situations qui les dépassent et qu'ils ne vont pas controler plus de dix secondes.

*Sort les mains de ses poches, plus besoin d'en avoir une sur une sphère élémentale.*

-Mais je ne plaisante pas. Les personnes que vous impliquerez ne sont peut etre pas toutes aussi prêtes à faire ce que vous voulez lancer.

*Soupire*

-Je n'ai que peu de noms à vous communiquer. Les personnes en qui j'avais confiance sont soit mortes soit en France. Mais je peux vous aider à diffuser vos informations ou trouver le moyen de vous en donner. Par contre je ne souhaite pas connaitre vos plans ni les noms de vos futurs associés.

*se désole qu'elle ait si peu d'engagement, mais accepte, après ce qu'elle a vécu*

- Très bien, je tiendrais compte de vos conseils dans le choix de mes collaborateurs et je vous remercie de votre soutien en matière de communication. Dites-moi juste par quel moyen je peux vous contacter le plus simplement, et le plus discrètement. Je ne vous retiens pas plus longtemps...

*difficile de congédier quelqu'un qui est en danger où qu'il soit avec tact*

*se lève pour la raccompagner après qu'elle ait répondu*

*Remarque au regard de son interlocuteur qu'il n'a pas tout saisi... Ne cache pas un sourire triste.*

-Lorsque je dit que je ne veux pas être informée...

*Baisse le col de son manteau et révèle sa cicatrice sur la joue droite. Sans compter les yeux violets... pas génial pour passer inaperçu*

-... C'est que je suis assez recherchée et reconnaissable. Je ne veux pas pouvoir vous trahir. Ni vous mettre en danger par des actions plus... théatrales.

*Se lève en meme temps que lui*

-Vous pourrez me contacter par l'intermédiaire de mon ancienne secrétaire Lizbeth March. Elle était spécialisée dans les affaires juridiques, vous aurez donc une bonne raison de vous adresser à elle. Et elle saura où me trouver. Et si j'ai des informations qui vous seraient utiles vous les recevrez directement...

*essaye de ne rien laisser passer de son horreur à la vue de la cicatrice, y arrive plutôt bien, même si ses yeux virent au vert pâle*

- je comprends... et je vous remercie vraiment de votre aide.

*elle se lève donc et il l'accompagne jusqu'à la porte tout en parlant*

- Oui, je crois que j'ai déjà eu affaire à elle [la secrétaire, dans la logique de la conversation] il y a bien longtemps pour une affaire un peu sordide d'ensorcellement de vitres électriques (beurk)...

*s'apprête à ouvrir la porte, puis se ravise*

- Un instant s'il vous plaît...

*jette un coup d'oeil par l'oeilleton et sonde discrètement l'esprit des passants... Quand il ne reste plus que ses voisins stupides, il ouvre grand la porte*

- Au revoir Madame Boyd et encore merci pour tout

*lui tend la main*

- Bon courage et bonne chance pour la suite...

*Attends donc, et lui serre la main avant de partir.
Ne sourit pas, ne sourit plus, mais esquisse quelque chose qui y ressemble sans pour autant dégager quelque chose qui ressemblerait à un sentiment joyeux.*

-Je n'ai pas besoin de chance mais de temps. Bonne chance à vous. Soyez prudent.

*Quand on pense à ce qui s'est passé à Pré au Lard.*

-Et faites attention pour Lizbeth. J'aime bien cette petite.

*Puis sort et rentre à la gazette*

gazette

*s'en retourne dans son antre, allume une petite lampe et commence à réfléchir aux personnes qu'il pourrait contacter... et au lieu possible de leur RDV...*

*au bout d'un moment, s'endort sur sa table*

*ne se réveille que le lendemain matin, décide après avoir déjeûné et s'être préparé d'aller se dégourdir les pattes*

*avant de partir se munit de petits amplificateurs sonores de sa confection qu'il loge discrètement dans ses oreilles. Voilà de quoi surprendre quelques discussions sans se faire voir... Peut-être une occasion de recruter...*

*transplane sur le Chemin de Traverse après avoir mis sa veste et son chapeau*

Chemin de Traverse

*Nouvel envoi par le meme chemin que le précédent, tous les abonnés de la Gazette le recevront.*

Cassandre a écrit:

LE PHENIX FLAMBOYANT
Eleutheria i Thanatos

Une baraque brulée. Voilà ce qu'il reste de l'enseigne la plus célèbre de Pré au Lard. Une baraque brulée dont les cendres s'éparpillent aux quatre vents parce que les Atremages qui ont pris le pouvoir ne sont pas capables de trouver une femme.
Parce qu'ils sont laches au point de massacrer sans distinction, sans justification.

Bien sûr ils prétendront, ils ont prétendu etre dans leur droit. Chercher la justice et punir la rebellion. Mais quel droit ont-ils de détruire des vies pour en trouver une? Quels droits ont-ils de vous parquer la nuit ou vous livrer en patûre aux créatures de l'ombre? Quels droits ont-ils de tuer à vue?

La vérité est que les Trois Balais ont brulés pour rien. Par caprice d'incompétents. Des sorciers sont morts alors que j'écris. Venez, venez donc me prendre Atremages. Quel courage il vous faudra pour ça... Et quelle compétence...

Qu'ils viennent. Mais que les sorciers anglais et d'ailleurs n'oublient pas les Trois Balais.
Qu'ils n'oublient pas qu'ils ne sont plus que des jouets entre les mains de leurs dirigeants.

Attendrez vous longtemps que votre tour vienne?


Ma maison était appelée
« La casa de las flores », parce que
De toute part jaillissaient des géraniums :
C’était une belle maison
Avec des enfants et des chiens.

[…]
Et un matin, tout se mit à brûler
Et un matin, les bûchers
sortirent de terre
Dévorant les êtres
Et depuis, du feu,
de la poudre depuis.
Et puis du sang.
Des Bandits avec des avions et des maures
Des Bandits avec des bagues et des duchesse
Descendaient du ciel pour tuer les enfants
Et par les rue, le sang des enfants,
Coulaient simplement
comme du sang d’enfants

[…]

Mais de chaque maison ravagée jaillit
un métal ardent, à la place des fleurs
Mais de chaque coin d'Angleterre
rejaillit l'Angleterre,
Mais de chaque enfant tué
jaillit un fusil avec des yeux,
Mais de chaque crime naissent des balles
Qui vous atteindront un jour,
En plein cœur.

[...]
Venez voir le sang dans les rues,
venez voir
le sang dans les rues,
venez voir le sang
Dans les rues.

poème de Neruda traduction de Zazzz, merci beaucoup muguet!

*a installé un système pour faire suivre son courrier rapidement, la feuille file direct à son bureau*