Sologne
*a mis un certain temps à localiser ses camarades de jeu.. comme si ceux-vi faisaient tout pour sa cacher*
*mais les trouve. et les rejoint.*
*remonte les Champs Elysées : on lui avait dit que c'était beau Paris. illuminé. animé.. mais là c'est vide*
*passe sous une espèce de pont.. mais qui sert à rien vu que y'a pas de voie au dessus*
*observe un peu puis se dirige vers le tas de ferrailles : la tour des fêlés, un truc du genre*
*sourit : les sent bien plus proches. et bien plus apeurés qu'il y a à peine une semaine*
*fallait y penser avant**s'arrête de temps à autre en percevant du bruit, mais n'accélère pas pour autant l'allure*
*aux murs, aux toits, aux arbres et à tous ces chiens qui se terrent : *
- je vous aurai tous. et sans courir.
*y passe de longues minutes délectables : les traque et les débusque un à un*
*à son tour, se moque d'eux, sauf qu'il ajoute le geste à la parole*
*a souvent entendu les "maîtres" parler du plaisir que procure le sang des proies lorsqu'il coule sur la peau*
- fadaises
*réserve pour la fin ceux qui ont accopagné ses quatorze maigres années de leurs mesquinereis perpétuelles*
*tout ceci n'était que mensonges**lui ce qui lui plait ce n'est pas le sang sur ses mains, c'est la peur dans le regard de ses "amis"*
*s'éloigne enfin et se retourne une dernière fois sur le tas de ferraille bien plus joliment décoré à son gout : avant que les humains n'aient eu le temps de nettoyer tout ce qui traine, pend et dégouline sur leur ridicule trophée, l'odeur aura fait déserter les deerniers habitants*
*et à présent, quoi ?**écoute encore un peu le doux chant de ses anciens camarades de jeux ; les plus belles mélodies qu'il connaisse*
*marche au hasard et laisse venir à lui des tas de projets : jusque là, il n'a fait qu'attendre l'heure de sa vegeance ; la voila pasée à présent*
*sait où se trouve sa mère... son père ?*
- je vous l'avais dit. sans courir.
Londres