221 ter Baker Street

Chez l'ami Dennis, petit appartement fonctionnel

*Dans son appart' Dennis hésite, n'a jamais eu l'âme d'un combattant, mais a-t-il vraiment un avenir dans ce nouvel état. "Sang-de-bourbe", ancien fonctionnaire du ministère Callander... ne sort que pour le nécessaire et chez les moldus. Mais cette situation ne va pas pouvoir durer longtemps*

*Dennis a commencé les cartons après avoir vu Nott. Un autre appart est libre pas loin. Et Jamie a du boulot lui, alors autant ne pas le déranger plus qe ça. Surtout qu'il serait incapable de se rappeler quel objet dans quel carton.*

saint mungo

*Débarque fatigué. Fout le pied hors de la cheminée, et trébuche sur un carton. Se retient à une étagère à livres sans livres. Regarde autour de lui. Hausse un sourcil.

Arpente l'appartement et finit par mettre la main sur Denn empétré dans du papier journal et de la vaisselle.*

-Hum... Ne me dit pas que j'ai oublié qu'on devais déménager? Parce que là... je n'y croirais pas!

Si tu as oublié.

*lui lance une boule de papier journal.*

Non c'est pas vrai. Mais on m'a vivement conseillé de déménager, vraisemblablement je ne corresponds pas au profil des nouveaux maîtres de l'Angleterre, trop fils de moldus, trop gryffondor, trop proche des Callander, enfin bon bref, me faire oublier... évidemment je ne voudrais pas te forcer, mais je m'en voudrais s'il t'arrivait du mal à cause de moi.

*Rattrappe la boule et la renvoie*

-Aha très drole.

*Fatiguééééé*

-Donc cartons.

*Dix minutes de sommeil. AU mieux... Baille*

-Et où exactement comptons nous installer nos pénates?

*Va se servir un verre de quelque chose en évitant les cartons. Revient et...*

-Au fait ton ami le copain du docteur Langaney ou quoi, là... Nott. Il veut te voir demain sans faute à la Bibliothèque à Neuf heures.

Citation :

Donc cartons.

Oui mais je m'en occuppe à par ta chambre, et encore. toi tu dors tu as une mine épouvantable, à croire que tu as soigné une victime de lycans.

Citation :

Et où exactement comptons nous installer nos pénates?

Là c'est le must, à côté, les derniers locataires sont partis, y a même la place pour une logeuse. Mais faut que je trouve du boulot. Au pire côté moldus.

Citation :

-Au fait ton ami le copain du docteur Langaney ou quoi, là... Nott. Il veut te voir demain sans faute à la Bibliothèque à Neuf heures.

*Repose le carton.*

Ah? Bon je sais pas là. il a pas dit pourquoi je suppose?

*Retiens un baillement*

-Sais pas... l'a dit à la réceptionniste qui me l'a répété. Ca se trouve il veut parler boulot. Ou pas.

*Regarde vaguement aux environs. Effectivement faire les cartons dans son éta... y'aurait de la casse.

Va vers sa chambre, se retourne avant la porte*

-Et des analyses arriveront dans quatre heures. Mets les Weirds Sis à fond s'il le faut mais réveilles moi pour les voir.

*Fait encore un pas*

-Et n'oublies rien en empaquetant...

*Se fend d'un sourire*

-Merci.

*Puis rentre dans sa chambre, pousse la porte, et s'écroule sur le lit. Trois heures quinze.*

Mouais, bon je vais réfléchir en faisant les cartons. Bonne nuit vieux! je m'occupe d'insonoriser ta porte et pour ton courrier pas de problème, au pire je te mets du Wagner, c'est à la mode en ce moment!

*continue donc de faire les cartons.*

*maisqu'estcequimeveut? Jecroyaisque....*

*Rumine - carton - rumine - carton - rumine - .../... - courrier !!!!*

Déjà?

*regarde un réveil.*

Ah oui!

*frappe doucement puis surement à la porte de la belle au bois dormant qui serait devenue neurasthénique avec des horaires pareils.*

Weirds Sis à fond qu'il a dit, Weids Sis donc!!!!

*se bouche les oreilles d'un sort et mets le volume à fond, pose la lettre sur le bureau de Jamie et retourne à ses cartons le temps qu'il se lève.*

*Dormait comme une souche, en meme temps tant qu'à dormir peu autant dormir profondément, quand il entend un vague boucan pas loin.

Ouvre un oeil fatigué, reconnecte ses neurones et réalise que ce n'est pas un vague boucan c'est un vaste chambard. Attrape difficilement sa baguette.

Fait s'éteindre la musique.*

*Prends tout au mot c'est pas vrai...*

*File directement sous une douche glacée parce que sinon la lettre il pensera qu'elle est écrite en chinois, finit par en sortir et ouvre ledit papelard.

Le lit. Apprends non une bonne nouvelle pour lui mais une nouvelle satisfaisante pour la journée, et la Ministre sera sans doute soulagée. Donc, content de s'etre levé pas pour des prunes.

Sort de son dortoir, slalome entre les cartons dont le nombre a considérablement augmenté durant sa "nuit" pour gagner la cuisine mettre la main sur deux verres qu'il remplit un de lait l'autre de bièraubeurre. Regagne le salon.

Trouve planqué derrière le Dennis qui met la dernière main à son oeuvre d'empaquetage et lui tend son verre. Celui avec la bièraubeurre.*

-Joli boulot. Et merci pour le réveil.

*Evite un baillement en buvant son verre*

-Je ferais ma chambre dès que possible. Je suppose que tu veux déménager dès ce soir?

*Prend la bierraubeurre en souriant.*

Tes neurones se sont connectés convenablement dis donc! Oui je pense que ce serait mieux mais je ne rangerai mes affaires que quand je saurai ce que veut Nott, pas la peine de me casser le dos si je dois bosser demain ou si je reçois un AK.

Sinon toi, les nouvelles sont bonnes? encore un empoisonné?

*Finis son verre. Mettrai bien la main sur des cookies ou n'importe quoi maintenant...*

-Franchement je préfèrerais que tu bosses Denn. Et pas seulement parce que tout seul je ne pourrais pas payer le loyer...

*Et puis parler AK dès le réveil merci bien.*

-les nouvelles? Bonnes. En attendant la nuit ou la pleine lune...

*Un brin démoralisé tout de même. Ils ne sont pas assez nombreux et les garous très enthousiastes.*

-Tu es sur qu'infirmier ne te tente pas? On manque légèrement de personnel et...

*Ce ne sera jamais que la trentième fois qu'il tente le coup... Sourit angéliquement*

*Connait bien son ami et lui tend un paquet de cookies miraculeusement pas empaquetté.*

Franchement c'est encore non, mais qui sait? demain peut-être...

Mais bon j'ai pas la fibre, prendre soin des livres et des vieux papiers oui, des gens moyennement. Et quand je panique je fais des impers, du style je sais pas moi, annoncer avec le sourire à une femme violée par un lycan qu'elle est enceinte...

je te dis au moins les livres c'est pas suceptible! sauf certains. d'ailleurs je conserve mieux les livres que les femmes, enfin au moins je les remarque moi!

*Attrape le paquet avec soulagement, chope un biscuit, s'asseoit par terre pour manger et discuter puisqu'il n'y a plus de meubles et ne veut pas s'asseoir par inadvertance sur du fragile...*

-Peuh. Je les remarque. Vaguement certes. Mais de toutes façons je n'ai déjà plus le temps d'avoir une vie alors caler une nana la dedans...

*En même temps il y a quelque chose qui le tracasse. Quelque chose que Denn a dit et...
Lycan.
Enceinte.
Violée.*

-Rosmerta!

*Avale de travers. Ne sait pas si l'infirmière et le médecin qui l'a remplacé à la fin de sa garde on fait ce test là. Blémit. Oh non pas ça.
Ravale correctement.

Espère que ce n'est pas le cas, oh qu'il espère....*

*regard inquiet vers Jamie.*

Quoi?

Tu es livide, on dirait que tu sors d'un cauchemar, quel est le rapport avec Rosmerta?

*en oublie de boire.*

-Rosmerta. Elle est arrivée il y a peu. Et je viens de me rendre compte que je crois qu'elle a été attaquée par des lycans. Je l'ai réceptionnée en fin de garde hier, après une nuit infernale, et je ne sais pas ce que More lui a fait comme tests et...

*Se rend compte qu'il s'emballe un peu. Reprends*

-Et, de toutes façons je devais repasser à Sainte Mangouste.

*Pose son verre, file chercher sa veste évite de justesse un carton qui, il l'aurait juré, s'est déplacé pendant la discussion, revient dans le salon et se dirige vers la cheminette.*

-Je ne devrais pas en avoir pour longtemps. Désolé.

*Fonce dans la cheminette*

-Je prendrais à bouffer pour ce soir...

saint mungo

*Dennis se gratte la tête et retourne à ses cartons.*

Décidemment on vit une époque de *****...

*commence le transfert*



..../....

*Le matin après avoir peu dormi, laisse l'appart en chantier et après une douche, s'habille de propre et part pour la bibliothèque.*

*Nouvel envoi par le meme chemin que le précédent, tous les abonnés de la Gazette le recevront.*

Cassandre a écrit:

LE PHENIX FLAMBOYANT
Eleutheria i Thanatos

Une baraque brulée. Voilà ce qu'il reste de l'enseigne la plus célèbre de Pré au Lard. Une baraque brulée dont les cendres s'éparpillent aux quatre vents parce que les Atremages qui ont pris le pouvoir ne sont pas capables de trouver une femme.
Parce qu'ils sont laches au point de massacrer sans distinction, sans justification.

Bien sûr ils prétendront, ils ont prétendu etre dans leur droit. Chercher la justice et punir la rebellion. Mais quel droit ont-ils de détruire des vies pour en trouver une? Quels droits ont-ils de vous parquer la nuit ou vous livrer en patûre aux créatures de l'ombre? Quels droits ont-ils de tuer à vue?

La vérité est que les Trois Balais ont brulés pour rien. Par caprice d'incompétents. Des sorciers sont morts alors que j'écris. Venez, venez donc me prendre Atremages. Quel courage il vous faudra pour ça... Et quelle compétence...

Qu'ils viennent. Mais que les sorciers anglais et d'ailleurs n'oublient pas les Trois Balais.
Qu'ils n'oublient pas qu'ils ne sont plus que des jouets entre les mains de leurs dirigeants.

Attendrez vous longtemps que votre tour vienne?


Ma maison était appelée
« La casa de las flores », parce que
De toute part jaillissaient des géraniums :
C’était une belle maison
Avec des enfants et des chiens.

[…]
Et un matin, tout se mit à brûler
Et un matin, les bûchers
sortirent de terre
Dévorant les êtres
Et depuis, du feu,
de la poudre depuis.
Et puis du sang.
Des Bandits avec des avions et des maures
Des Bandits avec des bagues et des duchesse
Descendaient du ciel pour tuer les enfants
Et par les rue, le sang des enfants,
Coulaient simplement
comme du sang d’enfants

[…]

Mais de chaque maison ravagée jaillit
un métal ardent, à la place des fleurs
Mais de chaque coin d'Angleterre
rejaillit l'Angleterre,
Mais de chaque enfant tué
jaillit un fusil avec des yeux,
Mais de chaque crime naissent des balles
Qui vous atteindront un jour,
En plein cœur.

[...]
Venez voir le sang dans les rues,
venez voir
le sang dans les rues,
venez voir le sang
Dans les rues.

poème de Neruda traduction de Zazzz, merci beaucoup muguet!